CREATION DE TEXTES ONIRIQUES.
Voici plusieurs textes rédigés par les élèves à l'aide du site : www.zulma.fr/jeu.html
Ce site permet de construire des textes ONIRIQUES à l'aide de mots ou de groupes nominaux imposés, d'où parfois certaines images littéraires quelque peu étranges mais pas forcément anodines.
Les élèves vous souhaitent une bonne découverte de leurs textes.
Textes de Sophiane.
Hier soir, la rue était pleine de bruits. J'ai monté les escaliers de mon immeuble avec mes baskets basses. Mon jean trop large, frottait le trottoir. Hier matin, le soleil s'était levé à quelle heure ?
As-tu passé une nuit en pleine étoiles ? J'ai passé une nuit longue sur ma falaise. Ma voiture est restée bloquée dans l'embouteillage. Je préfère un vélo qu'une voiture lente. Je ne suis plus dehors, je suis en classe d'école.
Texte de Ferhat :
L'impossible tient dans ma main comme la nature dans une feuille. Une promesse, c'est bidon, il faut passer à l'action. Comme un orage, je suis furieux donc je mets un chapeau. Le soir quand j'arrive chez moi, je plonge dans mes draps et je dors. En me réveillant, je vois un éléphant rose mais je me rends compte que c'est une illusion. Je prends mon appareil photo, je me mets derrière mon comptoir et je fais des photos. Après, je vais en Chine et fais toute la muraille à cheval, puis dix jours plus tard, je prends l'avion. Et à l'aéroport, je prends un bijou pour ma princesse.
Textes de Tony :
Pendant qu'au foot je mets un but, on dit dans ma télé que fumer tue et qu'un gars meurt à moto à cause d'un chien marron qui a mangé mon tee shirt trop grand.
Il faut mettre un préservatif sous un soleil rayonnant. Tandis que son papa et sa maman "gueulaient", une fille aux yeux rouges fumait un joint. Pour fumer une cigarette, comme papa, sur une moto verte fluo.
Texte de Lounis :
Le miroir de l'impasse de la soif.
Il hocha la tête, l'air perdu, avant d'ouvrir la bouche et il eut une libéllule qui sortit de sa bouche. Il eut tellement honte que pour impressionner tout le monde, il commença à leur présenter une danse du ventre. Son corps dégagea un bruit qui était tellement fort que ça faisait des échos. Personne ne l'apprécia à sa juste valeur, ils lui jettèrent plein de coquillages. Humilié, il alluma sa dernière cigarette et la fuma. Dans son salon, ce fut un brouillard toxique puis, il dit "adieu soleil" et dans la profondeur de la nuit, il prit un long couteau tordu et hésita avant de sauter. Mais il se décida vite en voyant un drapeau obscur qui s'échappait du toit. Pour lui ce fut un signe. PUis il cria "Hara Kiri", ce qui signifit "se suicider" en japonais. Il fut expédié dans une autre dimension. ALors il se réveilla et vit des bijoux, un jardin, des pécheurs et il pensa à son enfance et son amour perdu.
Second texte de Tony:
Le monument des lèvres closes.
Je m'étais caché derrière la porte maudite, sans aucun bruit. Les insectes grouillaient quand tout à coup, un coup de fusil couvert par le bruit de l'orage retentit et il apparut une ombre de pendu. Puis je vis dans le miroir, tandis que la solitude m'envahit. Je vis de la fumée s'échapper d'une maison, le pendu était l'esclave oublié tué par un long couteau tordu. Dans le vieux jardin, il y avait une veille maçonnerie de briques, en dessous de lui le génie des lieux fit péter un éclair dans l'azur. Par terre, du sang et des pieds de femme qui datent depuis longtemps, des corps remplis de blessures et des corbeaux autour de ce monument.
Textes de Yoan :
Et de la laisser enfermée, je serais passé pour un super héro pour mes "potes" mais pour les filles, un super zéro. Comme si c'était pire qu'un cheval mort écrasé au soleil. Il fait soleil mais elle va avoir droit à la pluie. C'est comme un chien qui est furieux et qui court sous la pluie.
Partir la nuit, c'est mieux que le jour car il y a moins de bouchons. Poule bleue ou noire, mais où est la cohérence avec les bouchons ?
Il fait noir si personne ne parle mais si tout le monde parle, il fera blanc. Blanc comme un pittbull, définition du pittbull : chien, fumeur de gros "joints". Comme si j'étais "défoncé" mais la plus part du temps, je suis clean comme un petit chinois facteur, mangeur de nouilles et de chiens grillés avec un peu de ketchup.
Texte de Jean-Baptiste :
Le songe de la porte de feu :
Il hôcha la tête, l'air perdu avant d'ouvrir la bouche. IL avait un sentiment de solitude. Cet inconnu plein de blessure déserta la ville depuis déjà quelques jours. A ce moment préci, un oiseau me regarda par la fenêtre avec un regard malfaisant et fit une musique avec ses cris qui ressemblait à une libélule.
Un éclair, des girouettes, un pont, une tombe et tu es devenu une graine.
Texte de Yanis :
J'ai toujours aimé collectionner les os sous mon lit. Il y en avait plein même dans mon jardin. C'est comme une illusion où il y avait une échelle de marbre. Je ne fumais pas, je brisais des vitres et ça déclenchait des incendies. A l'ombre des statues, les dernières fleurs d'automne séchaient. Etre ou paraître, le plus important est être.